L'école des mousses

Après une première nuit, dans un hamac, au chateau du Dourdy. J'étais affecté à la 1ére Compagnie mousses qui était logée au chateau, au 2éme étage, divisé en quatre dortoirs immenses, équipés de hamacs enfin, de barres horizontales destinées à accrocher les hamacs...la compagnie maistrance était logée au 1er étage et les bureaux au rez de chaussée...les réfectoires, cuisine et cambuse étaient en sous sol...les classes se trouvaient dans des baraquements, au nord du chateau et la 2eme Compagnie mousses était logée dans d'autres baraquements situés à l'est...un grand hangar servait de salle de sport et le local des douches se situait près du lac d'un ancien moulin marée-moteur qui servait maintenant à loger les officiers... Le clairon nous reveilla avant l'aube, nous avions dix minutes pour faire une toilette sommaire, ranger ntre hamac et nous vêtir à la suite de quoi on nous ordonna de descendre aux réfectoirs, en sous-sol, où nous fûmes divisés en table de huit on nous délivra des couverts en alluminium,  et l'un d'entre nous dû aller chercher un bidon de café à la cuisine tandis qu"un autre allait chercher le pain, le beurre et de la contiture à la cambuse ...après ce déjeuner quelques un furent désigné pour nettoyer les tables et le réfectoire...suivit un rassemblem dans la courre d'honneur, un appel de tous les noms et une cérémonie des couleurs...une garde d'honneur en armes et sous la conduite d'un gradé arriva, au son du clairon qui jouat " la casquette du père Bugeau ", de derrière les batiments, elle se rangeat au pied d'un mat où se tenaient deux marins en uniforme tenant un drapeau...les gradés nous ordonèrent de nous mettre au " garde à vous " sans s'inquièté de savoir si l"on savait ce que cela signifiait, ce qui prit donc un cvertain moment...enfin, un officier cria " envoyer ", le clairon se mit à jouer et les deux marins au pied du mat hissèrent le drapeau qui s'appelait en realité " pavillon " comme je l'apprendrais vite...Après cette petite cérémonie on eu droit à une visite médicale puis on nous mit entre les mains des coiffeurs qui nous firent une tête de bagnard tant la tonsure était proche du crane...On nous envoya ensuite voir le maître fourrier qui, avec l'aide de ses assistants, nous remit un paquetage de vêtements d'une taille très aproximative mais toujours assez grande pour que nous soyons à l'aise dedans...petit à petit tout s'organisa..une journée scolaire normale suivie d'une journée d'aprentissage maritime et militaire puis d'ube journée de corvées qui allait de la cuisine où on faisait surtout la plonge à la porcherie où on aidait le maître porcher à s'occuper dec cochons nourris aux eaux grasses de la cuisine et des restes du réfectoire...nous mangions ces cochons par la suite...

Le samedi était consacré à l'entretient de nos vêtements que nous lavions au lavoir puis mettions à sècher dans un hangar grillagé et gardé par un factionnaire qui contrôlait les matricules pour qu'il n'y ait pas de vol...le dimanche nous pouvions sortir à Loctudy pour y dépenser les 2 francs de notre allocation hebdomadaire, une patrouille, à bord d'une jeep, assurait notre surveillance...