Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 06:40

La première fois que j'ai travaillé avec un Palestinien c'était au large de la zone neutre entre l'Emirat de Koweit et le Royaume d'Arabie Saoudite, pour une société japonaise, dont Mitshubissi était actionaire, basée à Raz al Kafgi mais dont la direction résidait à Kuwait city. Je travaillais sous les ordres d'un paléontologue palestinien qui tournait en rotation avec le chef gélogue égyptien... ce palestinien ne tenait pas en place à la fin de ces séjours et l'Egyptien nous expliqua pourquoi : é si vous aviez une épouse de quatorze ans vous seriez impatient aussi d'aller voir quelles bêtises elle aurait put faire pendant votre absence ..." c'était quelqu'un de très simple et sympathique.

Durant la guerre d'octobre 1973, guerre plus connue sous le nom de " guerre du Kippour "   ou du " Ramadan ", j'étais en mission en Syrie pour installer des laboratoires de chantier et former du personnel de la compagnie pétrolière syrienne à l'utilisation de ces laboratoires. Dès les premiers jours de la guerre, ce personne, palestinien réfugiés en Syrie pour la majorité, pris de crainte d'être mobilisé, me supplia d'intervenir pour les garder en stage...une solution honorable fut trouvée, le stage fut déclaré " Groupe anti parachutistes " ceci en précisant que nous sillonions souvent le désert...tout le monde fut armé et on me demanda de m'assurer de la sécurité étant donné que mes stagiaires n'avaient jamais vu une arme auparavant....nous ne rencontrâmes jamais de parachutistes et cela est certainement très heureux !...le stage se déroula normalement, certains des stagiaires étaient chrétiens d'autres musulmans, plutôt peu pratiquant et, comme s'était le ramadan et que moi j'avais le droit au réfectoire à midi, ils me demandaient de leur apporter des pommes, ce que je faisait bien entendu...l'ambiance était excellente, dans l'ensemble ils étaient très doués, intelligents et bricoleurs, deux d'entre eux avaient travaillé pour la télévision libanaise et n'avaient rien à apprendre en électronique... Au bout de deux semaines nous en avions terminé avec les laboratoires situé sur un champ au nord est du pays et nous part^mes pour la région d'Alep sur un appareil  effectuant un forage d'exploration et qui allait être doté d'un laboratoire, nous prîmes la route, via Derizor où nous eûmes un premier incident en voulant faire le plein de la land rover dans une station dont les lumières étaient éteintes...des militaires en armes jaillirent de partout et, malgré cela, le chaufeur continua d'avancer...tout le monde s'énervait et je craignais le pire...finalement un gradé vint voir ce qui se passait et la situation se calma...comme nous étions membres d'un organisme officiel, nous pûmes faire le plein dans cette station réquisitionée par l'armée et repartir avec quelques quolibets de mes stagiares disant que j'avais eu une belle peur ce que je ne pouvais nier !...après cela nous débouchâmes tous phares allumés au milieu d'une batterie de DCA...les soldats cassèrent nos feux pour s'assurer que nous commèterions plus d'erreurs de ce genre...le troisième incident fut une fuite de liquiode d'embrayage que le chaufeur résolu en arrêtant un convoi militaire pour obtenir du liquide hydraulique...il l'obtint sans peine et je me demandais, de plus en plus, qui il était réellement!...Enfin ce fut Alep, après avoir dépassé des convois militaires pakistanais allant vers l'ouest...à Alep j'allais voir le consul de France qui se préparait à subir un siège comme il en avait subit lors des précédentes guerres. De là nous alâmes sur l'appareil de forage et instalâmes le troisième laboratoire durant une semaine puis, ce fut la route pour Damas...à l'aube on s'arrêta pour déjeuner à la terrasse d'un café, dans une petite ville, au milieu d'un convoi de camions réquisitionés qui transportaient des munitions !...j'étais impatient de partir et me disais que, si dans cette ville, les Israèliens avaient un espion, leur aviation allait faire un sacré carton...notre départ eu enfin lieu et, en passant la rafinerie d"Homs qui avait été bombardée quelques jours avant, j'eu droit à une visite touristique....peu après nous avons rencontré les premiers soldats syriens remontant vers le nord tandis que d'autres creusaient des emplacements pour des chars  qui s'embouquaient, canon tournés vers le sud, donc vers Damas...ce n'était guère rassurant pour moi...mon passeport était aux mains du gouvernement syrien , à Damas et, si nous étions capturés par les Israèliens, j"aurais sans doute du mal à expliquer ma présence dans une voiture de gouvernement syrien, en compagnie de Palestiniens armés et, sans papiers !...je suggérais aux palestiniens de s'arrêter pour préciser aux militaires que les Israèliens n'étaient pas derrière nous mais devant...c'était une plaisanterie stupide qui aurait pu me couter cher mais nul ne releva mes paroles...Ouf !...Enfin on arriva à Damas où je vis le vrai visage de la guerre sur la figure de soldats, ce teint blême, cet air de fatigue extrème, ces traits tirés et ce regard mort...vision d'homme ayant perdu tout espoir de vivre !...

Je quittais les stagiaires qui étaient impatients de voir leurs familles et, peu après, je partis pour Beyrouth en taxi collectif...le landemain de mon arrivée dans cette ville j'appris qu'un cessez le feu avait été signé entre Israèl et l'Egypte...

 La troisième fois fut durant la guerre du golfe qui me surprit à Doha, au Qatar. J'effectais, avec une équipe Slumberger, une campagne de mesures sur les puits de pétrole des trois champs pétroliers offshore avec quatre bateaux de travail, un bateau de mesure, un bateau de soutient plongée avec une dizaine de plongeurs, un bateau du service production pôur le travail au cable, entre autres la sortie et remise en place des vannes de sécurité mais aussi le contrôle de l'état des tubes de production et , enfin, un bateau en réseve pour permètre aux trois autres d'effectuer leurs maintenance et carênage. Le bateau du service production était supervisé par un Palestinien qui, au cours de nos nombreuses réunions de travail, me fit part de son point de vue sur la guerre...Selon lui, au cours de la réunion des chef d'états de la région qui avait eu lieu avant le déclenchement de l'invasion du Koweit, à la demande de Sadam pour tenter de se faire donner plus d'argent pour couvrir ses dépenses dans la guerre contre l'Iran et de faire ses donateurs qui, selon lui avaient profité de cette guerre, abandonner leurs créances. Un des délégués de l'Emir du Koweit refusa tout net et cracha au visage d'un ministre Irakien...la guerre en fut la conclusion !...

La dernière fois ce fut à Koweit où je fus affecté comme Chef de mission adjoint des pompiers français lors de l'extinction des puits de pétrole enflamés par les Irakiens. Une des secrétaire était française et petite amie de l'Ambassadeur de France, Jean Bressot, les deux autres étaient palestiniennes...les Palestiniennes proposaient à tous les Français de conclure avec l'un d'entre eux un mariage provisoire pour obtenir un passeport français...à ma connaissance aucune des deux n'eu de succès...lors de l'explosion mystérieuse de la colone blindée américaine à un ou deux kilomètres de nous, sur la route de la base de Doha, elles furent prisent de panique et se réfugièrent sous leurs bureaux en pleurs et hurlant que c'était le retour des Irakiens !...ce qui, bien heureusement, s'avéra être faux ....

Je n'ai pas frquenté les Juifs ou les Israëliens mais, ce sont aussi des Sémites donc des frères ou tout au moins des cousins des Palestiniens et donc ce qui se passe actuellement est uncombat fratricide ou tribal...

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de aventurier.over-blog.com
  • : Mon blog est le fruit d'une longue expérience à travers le monde dont je tiens à faire profiter les jeunes et moins jeunes
  • Contact

Recherche

Liens