Enfin, on parvint à extraire l'outil et toutes les charges de la tête de puits et du puits lui même on leva le silence radio et on expliqua à la base, à la plateforme japonaise et au bateau de soutien...on effectua les perforations du cuvelage et on commença les tests en prenant toutes les précautions qu'imposait la présence d'H2S...la direction, à Doha, décida de stimuler cette formation calcaire en y injectant de l'acide, pour cela on fit venir un batea de stimulation appartenant à la société américaine Halliburton, il s'agissait d'un bateau pompe avec, dans des réservoir, le fluide de stimulation en l'occurance de l'acide chloridrique dilué...en raison d'une mer fortement agitée le capitaine me demanda l'autorisation d'aller se mettre à l'abri à l'île de Halul où nous disposions d'un port, j'accédait à sa demande ce qui me valu une réflexion de la part de mon chef à Doha, il pensait que, quand le temps se calmerait, il faudrait trop de temps au batea pour revenir jusqu'à nous...je fit donc rappeler le bateau et prias le capitaine de m'excuser...le temps se calma et il fut possible de connecter les tuyaux du bateau à la tête de puits... je devais descendre sur le bateau, au moyen du panier de transfert de personnel, avec un stagiaire Qatari, pour diriger l'opération mais, au moment de descendre le stagiaire fut introuvable...il faut reconnaitre que s'agripper aux filets extérieurs de cette nacelle, avec les pieds reposant sur un cercle tenant lieu de bouée et descendre une cinquantaine de mètres au bout d'un câble de grue peut être impressionnant, surtout quand on ne l'a jamais fait au préalable...on porte pourtant des gilets de sauvetage et le grutier garde la nacelle au dessus de l'eau jusqu'au moment où elle arrive au niveau du pont du bateau...